30/10/2011
L'histoire des courses camarguaises
Le rapport étroit entre l'homme et le taureau, le désir d'éprouver son courage face à un animal à forte combativité a toujours existé sur le pourtour méditerranéen. Mais le plus ancien témoignage sur la course camarguaise remonte à 1402 dans la ville d'Arles. Une course avait été donné en l'honneur de Louis II.
En 1890 les éleveurs de taureau prennent conscience de l'importance de la race de taureau "camargue", la race "Biòu".
Dès le début du XIXème siècle les taureaux de grandes qualité et les hommes, commencent à s'affronter dans de petites arènes de fortune que l'on nomme les plans. Ces courses seront alors appelées "courses libres".
A partir de là, on commence alors à fixer des attributs sur les cornes des taureaux. Les attributs sont des éléments clé de la courses camarguaise car sans eux, ils ne pourrait y avoir de jeux.
Il y a trois attributs: la cocarde (ruban de couleur rouge), le gland (2 pompons de laine blanche) et la ficelle (enroulée autour de la corne du taureau).
Le 27 février 1966, la course libre cède la place à la course à la cocarde, qui a son premier règlement "la Charte de la course à la cocarde".
En 1975, sous la loi des associations de 1901 est créée la Fédération Française de la Course Camarguaise. Par la suite, le 10 octobre 1975 elle reçoit l'agrément du Ministère de la Jeunesse et des Sports.
La course camarguaise est reconnue comme sport par le Secrétariat d'Etat à la Jeunesse et aux Sports. C'est pour cela qu'elle est reconnue avec un règlement de sport traditionnel: écoles de raseteurs, licences...
C'est à cette période que la course à la cocarde devient définitivement la course camarguaise
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