Il y a aussi la capelado qui est un défilé de raseteurs sous les applaudissements du public au son de le l'ouverture de "Carmen", un extrait de l'opéra de Bizet.
Une première sonnerie de trompette appelée "l'ér di biòu" retentit. Elle annonce la sortie et l'arrivée du premier taureau dans l'arène. La porte s'ouvre, le biòu sort plein de fougue et pendant une minute il prend ses marques au sein de l'arène alors que les raseteurs observent son comportement.
Une seconde sonnerie invite invite les raseteurs à provoquer le taureau. Ils cherchent alors à arracher les attributs du taureau à l'aide de leur crochet.
Les actions réussies sont récompensées par des applaudissements et par une somme d'argent versée par la présidence, le public et les commerçants du village.
Le taureau reste 15 minutes en piste.
A la fin de la course, la présidence choisit le meilleur raseteur et lui décerne une récompense sous la forme d'un trophée (trophée de l'avenir, trophée des raseteurs ou trophée des As).
Après la course, c'est le retour des taureaux aux prés, c'est ce que l'on appelle la bandido. Les taureaux sont accompagnés à cheval par les gardians de la manade comme pour l'abrivado.
Que ce soit pour l'abrivado ou pour la bandido, le but des gardians, des chevaux et des taureaux est de rester groupés emmaillés alors que le but des gens dans la rue que l'on nomme attrapaïres est de détourner les taureaux et défaire ainsi l'ordre de marche.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire