02/11/2011

En conclusion


Nous pouvons en conclure que la course camarguaise a moins de risque de disparaître contrairement à la corrida. L'espoir des anti-corridas de dresser les gens de la bovine contre les gens de la corrida n'a pas fonctionné et ne fonctionnera pas car les deux parties sont soudées et ils se soutiennent entre eux.

L'avenir de la course camarguaise

La course camarguaise a un meilleur avenir que la tauromachie espagnol, car dans une course il n'y a pas de mise a mort du taureau comme on vous l'a indiqué précédemment.

Certaines personnes pensent que les crochets utilisés par les raseteurs font mal à la bête, cela est faux. Le raseteur utilise cet outils pour récupérer les attribues. Il peut arriver qu'il y ait des accidents et que le taureau soit blessé superficiellement ou une grosse blessure qui peut engendrer la mort.


Un taureau peut se faire mal dans une course camarguaise mais il ne joue pas sa vie à chaque course contrairement au taureau espagnole qui joue sa vie une fois. Un taureau camarguais est retourné dans son près après toutes ces courses. Alors qu'un taureau espagnol est tué.

Certains aspects de la tradition camarguaise sont en fronde avec la loi. Comme par exemple le maniement du trident (gros bout de bois droit avec un embout a trois fine pointe métallique) qui sert à faire avancer, déplacer des taureaux.


Certaines associations d'anti-corrida pensent qu'en confrontant le milieu Camargue au milieu espagnol, cela permettrais de faire reculer la corrida. Mais les aficionados et les gens de la Camargue s'entendent très bien. Certaines arènes de villes et villages sont mixtes, on y pratique les corridas et les courses camarguaises (exemple: les arènes d'Arles, les arènes de Nîmes). Ces associations voudraient que la course camarguaise remplace la corrida.

30/10/2011

Le déroulement des courses camarguaises

Avant le début de la course camarguaise, il y a l'abrivado qui est l'arrivée dans les arènes des taureaux en provenance des prés. Ils sont accompagnés à cheval par les gardians de la manade. Quand le taureau est dans le toril, les gardians lui fixent les attributs.




Il y a aussi la capelado qui est un défilé de raseteurs sous les applaudissements du public au son de le l'ouverture de "Carmen", un extrait de l'opéra de Bizet.


Une première sonnerie de trompette appelée "l'ér di biòu" retentit. Elle annonce la sortie et l'arrivée du premier taureau dans l'arène. La porte s'ouvre, le biòu sort plein de fougue et pendant une minute il prend ses marques au sein de l'arène alors que les raseteurs observent son comportement.
Une seconde sonnerie invite invite les raseteurs à provoquer le taureau. Ils cherchent alors à arracher les attributs du taureau à l'aide de leur crochet.


Les actions réussies sont récompensées par des applaudissements et par une somme d'argent versée par la présidence, le public et les commerçants du village.
Le taureau reste 15 minutes en piste.



Une troisième et dernière sonnerie retentit, elle indique le retour du taureau dans le toril. Le même scénario se reproduit avec les cinq taureaux suivants.
A la fin de la course, la présidence choisit le meilleur raseteur et lui décerne une récompense sous la forme d'un trophée (trophée de l'avenir, trophée des raseteurs ou trophée des As).


Après la course, c'est le retour des taureaux aux prés, c'est ce que l'on appelle la bandido. Les taureaux sont accompagnés à cheval par les gardians de la manade comme pour l'abrivado.




Que ce soit pour l'abrivado ou pour la bandido, le but des gardians, des chevaux et des taureaux est de rester groupés emmaillés alors que le but des gens dans la rue que l'on nomme attrapaïres est de détourner les taureaux et défaire ainsi l'ordre de marche. 


L'histoire des courses camarguaises





Le rapport étroit entre l'homme et le taureau, le désir d'éprouver son courage face à un animal à forte combativité a toujours existé sur le pourtour méditerranéen. Mais le plus ancien témoignage sur la course camarguaise remonte à 1402 dans la ville d'Arles. Une course avait été donné en l'honneur de Louis II.


En 1890 les éleveurs de taureau prennent conscience de l'importance de la race de taureau "camargue", la race "Biòu".
Dès le début du XIXème siècle les taureaux de grandes qualité et les hommes, commencent à s'affronter dans de petites arènes de fortune que l'on nomme les plans. Ces courses seront alors appelées "courses libres".


A partir de là, on commence alors à fixer des attributs sur les cornes des taureaux. Les attributs sont des éléments clé de la courses camarguaise car sans eux, ils ne pourrait y avoir de jeux.
Il y a trois attributs: la cocarde (ruban de couleur rouge), le gland (2 pompons de laine blanche) et la ficelle (enroulée autour de la corne du taureau).


Le 27 février 1966, la course libre cède la place à la course à la cocarde, qui a son premier règlement "la Charte de la course à la cocarde".


En 1975, sous la loi des associations de 1901 est créée la Fédération Française de la Course Camarguaise. Par la suite, le 10 octobre 1975 elle reçoit l'agrément du Ministère de la Jeunesse et des Sports.






La course camarguaise est reconnue comme sport par le Secrétariat d'Etat à la Jeunesse et aux Sports. C'est pour cela qu'elle est reconnue avec un règlement de sport traditionnel: écoles de raseteurs, licences...
C'est à cette période que la course à la cocarde devient définitivement la course camarguaise

La course camarguaise


Les jeux taurins sont rapidement assimilés aux courses camarguaises. Depuis 1402, ces jeux taurins sont devenus des courses libres puis des courses à la cocarde. Ce n'est qu'en 1975 que la course à la cocarde devient définitivement la course camarguaise.


La course camarguaise, même si elle ressemble à la corrida de part le fait que l'homme et le taureau se retrouvent dans l'arène, se distingue car il n'y a pas de mise à mort du taureau.


C'est une pratique sportive et culturelle pratiquée dans le sud de la France, destinée à mettre en valeur la combativité et l'intelligence du taureau de Camargue appelé "Biòu".
Les hommes que l'on appelle " rasoteurs " jouent avec le taureau. Ils tentent de lui retirer des attributs placés près de ses cornes, à l'aide d'un crochet.


Cela nous pousse à nous demander si c'est courses ont un avenir ou si au contraire leur avenir est en danger comme la corrida.


Claire Starozinski



Claire Starozinski est une militante française de la cause animale. Elle est particulièrement engagée contre la corrida qu'elle combat depuis de nombreuses années. 
Elle vise à obtenir :
- l'abolition des corridas
- la suppression des blessures et mutilations infligées aux animaux utilisés au cours de spectacles taurins
- la protection des moins de 16 ans contre une atteinte morale ou physique survenue pendant une manifestation tauromachique, qu’ils en soient acteurs ou spectateurs

Son action est soutenue par environ 20 000 membres adhérents de son association, l'Alliance anti-corrida, et sympathisants, ainsi que par de nombreux bénévoles. Diverses personnalités lui apportent également leur caution, qu'elles appartiennent aux domaines de la politique, de la science, des arts, ou encore à la société civile.

En mai 1994, elle fonde dans sa ville, Nîmes, l’Alliance pour la suppression des actes de cruauté dans la corrida, devenue par la suite Alliance anticorrida. L'association s'est dotée d'une charte déontologique qui régit son code de conduite et d'action.

Elle affirme haut et fort que la corrida n’est pas autre chose que la torture légale des taureaux. Cette cruauté malsaine la révolte.

En juin 2006, Claire Starozinski publie un ouvrage en forme de pamphlet : La Face cachée des corridas. Banque de données et mine d’informations, il sera probablement utile à tous ceux qui, comme elle, s’interrogent sur l’état des lieux de la tauromachie. L’auteur commence par un retour aux sources, des origines à l'implantation, puis arrive progressivement à la législation actuelle. Elle dénonce, au passage, les villes françaises qui accueillent des corridas et décrit les sévices endurés par les taureaux, que ce soit en coulisse ou dans l'arène.





Pour conclure, la Corrida est, de nos jours, un sujet plutôt controversé. Cependant elle restera une coutume espagnole qui pour les aficionados la voit comme un moment magnifique, classe et grandiose.
Parviendra t-elle à exister encore longtemps en Espagne et en France ?
Est-ce vraiment de l’Art ? Ou ne fait-elle preuve que de barbarie ?

Les anti-corrida



Parmi les militants contre la corrida, il y a l'Alliance Anti-Corrida.

L’Alliance Anti-corrida
œuvre, depuis 1994, dans la crédibilité et la dignité pour :
- la suppression des blessures et mutilations infligées aux animaux utilisés pour les spectacles taurins,
- la protection des mineurs de moins de 16 ans contre toute atteinte survenue pendant une manifestation tauromachique.
- L'abolition des corridas

Elle a à son actif :
- La condamnation du directeur des arènes de Nîmes pour infraction à la législation du travail.
- L’interdiction de toréer aux mineurs de moins de seize ans.
- La décision de l’Association des paralysés de France, de l’Association pour le don d’organes, des Restos du cœur et de l’Association Rêves de ne plus accepter de fonds provenant de corridas.
- L’interdiction du « taureau à la corde » le 11 avril 2000.
- L’interdiction d'une corrida, à Rieumes, le 9 juillet 2001.
- Le refus de tout recours à l'iconographie tauromachique de la part de Itak, Vacances Bleues, Vitasprint, Vocable, Havas, Cybercartes, Sogeres, Eau Écarlate, Canon, Easyjet, Interflora, Intermarché, Pepsico, Zippo, Lee Cooper, Yves Rocher, Mc Donald's, Danone etc.
- La renonciation du consortium Stade de France à organiser une feria en juin 2002.
- La mise en oeuvre d'une note ministérielle de l'Éducation nationale visant à interdire toute publicité en faveur de la corrida dans les établissements scolaires en février 2008.
- L’injonction du tribunal administratif, au maire de Nîmes, de mettre à notre disposition une salle communale en mai 2008,.
- L’annulation de deux corridas, à Fontvieille et Arles, avec participation de mineurs de 10, 12 et 15 ans, en août 2008.
- La renonciation de Céline Dion à la mise en scène d’un matador dans un de ses clips durant sa tournée 2008-2009.
- Le retrait de l'affiche de la feria de Béziers 2009 sur laquelle était représenté sans autorisation, le rugbyman Chabal.
- Le déploiement d'une banderole pendant une corrida dans les arènes de Nîmes, en 2009.
2 500 personnes dans les rues de Nîmes en septembre 2010

Cette association est soutenue par de nombreuses célébrités comme Corinne Touzet, Geneviève De Fontenay, Renaud, Le James Comedy Club et Jean-Marc Roubaud (député du Gard).