C’est un spectacle tauromachique où la mise à mort du taureau est effectuée par le matador, à pied et armé de sa seule épée.
Elle se déroule selon un rituel et des modalités établis à travers le traité de tauromachie de 1836.
La corrida se déroule généralement dans des arènes ayant une piste circulaire ou elliptique couvertes de sable et entourées de barricades.
Les quadrilles, c'est-à-dire les matadors, les péons, les banderilleros et les picadors, s’avancent pour le paseo précédés des alguazils à cheval qui, vêtus comme au temps de Philippe IV, ont pour mission de prendre des mains du président la clé du toril.
Dès que le taureau est en piste, le matador exécute une série de passes avec la cape, puis les picadors, à cheval, munis de leurs piques, viennent briser quelque peu l’ardeur du taureau.
C’est ensuite au tour des banderilleros. Six banderilles sont plantées deux par deux. Enfoncées de plusieurs centimètres, elles bougent à chaque mouvement du taureau.
La partie la plus intéressante peu alors commencer: c’est la fanéa. Le matador tient l’épée et la muleta (tissu rouge fixé sur une tige de bois) et s’avance seul vers le taureau. Il exécute une série de passes pour déstabiliser le taureau. Puis il lui porte l’estocade, c'est-à-dire qu’il lui enfonce son épée entre la nuque et les épaules.
Lorsque la fanéa a été bonne, le public applaudit et le matador fait le tour de la piste en saluant. La présidence lui octroie, selon ses mérites, une ou deux oreilles, la queue et même les pattes de l’animal.
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